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Olivier Lusetti

               

Dans le Tibet des origines, Houriya — jeune « Premier oracle » du royaume de Zhang Zhung —, affronte une entité dans un rêve sensuel et récurrent. Elle se réveille terrorisée. Son corps porte les marques horriblement réelles de sa lutte onirique et nocturne. Le cauchemar prend vie. Il lui reste peu de temps. La nuit tombe.

    

Au Coeur de la Rencontre

                 

Illustrateur : Coralie Ruiz

Date de parution : juin 2013

ISBN : 979-1-09-255700-8

Prix : 0.99€

Nombre de pages : 24

Edition :  E-book

Une rencontre inoubliable !

Cette nouvelle est de celle qui vous possède. Un véritable coup de coeur pour cette rencontre : l'écriture très belle, l'histoire sensuelle. Ce récit pareil à une vague vous emporte toujours plus loin. Vous croyez atteindre la surface ? Reprendre votre souffle ? Ce n'est que pour replonger plus profond au sein des abysses d'un cauchemar sans fin !

Achat authentifié par Amazon     19/06/2013    j'm ce livre

Nouvelle

               

Extrait

                 

« Le cheval, lancé dans un grand trot, dirigé d’une main de maître par une jeune femme, traversait une forêt aux arbres espacés. Elle regardait partout et souriait comme quelqu’un qui revient dans un endroit jadis aimé et si souvent rêvé. Les rayons du soleil embrasaient des rubans brumeux. Une odeur agréable s’élevait du sol humifère et humide. Il avait plu, l’air frais fouettait le sang. Au vu d’un virage, la cavalière mit sa jambe intérieure à la sangle, recula légèrement l’autre, et poussa sa monture. Elle suivit le mouvement d’impulsion de l’animal et positionna son poids sur le bassin, exactement sur l’ischion externe de sa jument. À ce signal, son cheval, un pur-sang des nomades du désert augmenta l’allure. La jeune femme étira sa jambe pour lui faire lever l’épaule interne et obtenir une meilleure extension. Sa monture, de type féminin, une Saqlawi à la peau rose, souple et gracieuse, à la robe blanche sans aucune marque, aux sabots clairs et aux yeux bleus, réagit immédiatement et donna de toute sa puissance. La cavalière ressentit les muscles de son coursier contre elle, l’entendit respirer, se coula dans ses déplacements pour mieux sentir sa vitesse, son accélération et sa joie de galoper.

Pitatatoum, Pitatatoum, Pitatatoum.

— Bien Haliza, continue !

Rapidement, l’ivresse de son cheval l’envahit. Elle se figura que l’effleurement des branches et des feuilles appartenait à des mains, des doigts essayant de la retenir. Une ramée qui la giflait au visage lui semblait une brusque embrassade lui souhaitant bon voyage. »

       

 

 

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