Gabriel Féraud est un auteur de jeu de rôle et un écrivain de fantasy et de science-fiction, de nationalité française. Il obtient ses encouragements en tant qu'auteur en 2005 en figurant parmi les finalistes du Prix Rosny aîné, pour la nouvelle Vizz, coécrite avec Christian Simon. Collaborateur actif aux éditions Le Grimoire, éditeur associatif de jeux de rôle, Gabriel Féraud est également l’auteur d’un jeu de rôle, Manga BoyZ, très librement inspiré de la culture manga. En 2013, il faisait revivre le héros de son premier roman Les Perles d'Allaya dans un deuxième roman intitulé Les Princes d'Ashora. Et c’est encore avec ce personnage emblématique qu’il devient Lauréat du Prix du récit Fantasy et intègre le recueil les Rituels avec le mini-roman L’enfant rêveur.

 

Gabriel Feraud, grand lauréat du Prix du récit fantasy 2018 est le parrain de l'édition 2019 avec en prime le texte présent dans le recueil : Les loups entre eux. Il remettra le 1er prix sur le pont du Lydia à Port-Barcarès le samedi 15 juin à 17 heures, pendant le Festival méditerranée polar et aventure.

Gabriel Féraud est écrivain, scénariste, auteur de jeux de rôle, de livres dont vous êtes le héros et de jeux vidéo. Spécialiste du roman policier et des littératures de l'imaginaire, ancien professeur d'histoire, il donne des formations en scénarisation interactive et en storytelling, et dans de nombreux domaines liés aux sciences de l’information et des bibliothèques. Son modeste blog : http://gabriel-feraud.over-blog.com/

> Comment avez-vous participé au Prix du récit Fantasy et qu’est-ce qui vous a poussé à le faire ?

J’ai gardé un excellent souvenir de ce prix et du festival qui y est lié, alors j’ai tenu à participer une nouvelle fois. En Fantasy, on aime revenir dans les endroits qui nous plaisent !

> Quel est le thème de votre histoire ?

La vengeance.

> Pourquoi ce choix ?

En Fantasy, le thème imposé du prix était la vengeance. Thème classique en littérature, et qui nécessite donc de réfléchir posément avant d’embarquer les lecteurs pour ce voyage, sous peine de leur proposer un récit bateau.

> Quel message avez-vous voulu faire passer ?

J’ai tenu, d’un point de vue académique, à traiter la vengeance sous différents aspects, comme un chef cuisinier vous proposerait différentes combinaisons dans son menu, où toutes les saveurs s’accordent. Mais il faut se rappeler que la vengeance doit se manger froid, aussi je me suis intéressé principalement aux outils de la vengeance, à ceux qui vont l’exercer, aux loups, entre eux, et à ce qu’ils vivent et ressentent. Peut-on venger autrui sans faire sienne sa vengeance ?

> Pouvez-vous nous résumer votre récit ?

Dans le Dashan, ce monde lointain aux couleurs d’une Inde fantastique et fantasmée, il est un Héros auquel tous peuvent faire appel, un homme fort occupé par conséquent, le célèbre Munde Shayapan, le Champion du Maharadjah. Oui, un Héros avec un H, étant l’unique détenteur de ce titre qui lui confère toute autorité. Munde Shayapan va accéder à la demande d’un Radjah aussi vieux qu’impitoyable, et devenir l’exécuteur de sa légitime vengeance. Mais peut-on accomplir pareille quête sans être aspiré dans l’infernale spirale de la violence ? Combien tomberont avant que ne cesse le carnage auquel vont se livrer les loups entre eux ?

> Écrivez-vous qu’à l’instinct ou vous appuyez-vous sur des livres sur l’écriture, une formation en création littéraire, un conseiller littéraire ou des lecteurs tests pour vous affiner ?

Cela dépend des textes, mais je travaille le plus possible avec des relectrices.

> Quels sont vos projets littéraires immédiats ?

Immédiat ? Je dois me pencher sur des scénarios pour jeu vidéo textuel et terminer un livre dont vous êtes le héros. Pour la littérature pure et dure, j’attendrai donc un peu.